Quasiment un an, jour pour jour, après la fermeture de Megaupload par la justice américaine, son fondateur, le désormais célèbre Kim Dotcom revient avec son nouveau et très attendu bébé, baptisé en toute modestie, Mega.
Voilà des mois que les internautes trépignent dans l’attente de son lancement, en gros depuis l’annonce faite par le roi du buzz médiatique sur l’arrivée de ce projet de site de partage entièrement légal. Le site, lancé ce week-end, a connu dès ses premières heures une affluence inouïe causant la saturation des serveurs, insuffisamment dimensionnés, et rendant l'accès impossible, des heures durant. Une véritable frénésie donc, dont s’est immédiatement emparée Kim Dotcom pour justifier la légitimité de son projet et vanter le succès de celui-ci en se gargarisant du fait que Mega avait d’ores-et-déjà atteint les 250 000 inscriptions. Ces commentaires sont destinés à défier ouvertement les autorités étasuniennes, qui fantasment de le voir sous les barreaux, depuis la fortune gagnée sur le succès de Megaupload. En effet, bénéficiant actuellement du régime de liberté sous caution, Kim Dotcom est toujours en attente de son procès.
Fonctionnant sur le principe du Cloud, Mega.co.nz se présente comme un service de stockage en ligne, une sorte de réseau virtuel à l’instar de Dropbox ou Google Drive, et propose un espace de stockage de 50 Gb, soit une offre nettement supérieure à ses concurrents. Décrit par son papa comme étant « BIGGER, BETTER, FASTER, STRONGER, SAFER », Mega sera entièrement sécurisé, les données étant cryptées par un processus de chiffrement et rendues ainsi inexploitables par les autorités. Plus de liens de téléchargement direct, mais des contenus cryptés accessibles uniquement par l'utilisateur partageant le fichier et téléchargeables par des utilisateurs tiers via une clef. Mega serait donc une sorte de coffre-fort numérique en ligne aux contenus entièrement contrôlés par l’utilisateur lui-même. Un ingénieux système de fonctionnement imaginé par Kim Dotcom pour se prémunir contre de nouvelles poursuites judiciaires, la responsabilité d’un fichier revenant désormais entièrement à son utilisateur. Pour résumer, le chiffrement des données protège en effet le service, pas l'internaute.
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